Une entreprise engagée dans une démarche de Responsabilité Sociétale des Entreprises « RSE » a à cœur de mieux répondre aux enjeux forts et actuels liés aux préoccupations sociales et environnementales. Les contours de la Responsabilité Sociétale des Entreprises « RSE » sont définis par la norme ISO 26000. Sept thèmes principaux sont développés dans cette norme autour de sept piliers. Les droits de l’Homme sont le deuxième pilier d’une démarche RSE.
S’agissant des droits de l’Homme, la norme définit deux domaines principaux. Le premier concerne les droits civils et politiques avec un droit à la vie et à la liberté, à la liberté d’expression ou encore à l’égalité face à la loi. Le second domaine concerne les droits économiques, sociaux et culturels dont le droit au travail, à la santé, à la nourriture ou à l’éducation.
2ème pilier RSE : les droits de l’Homme
La Déclaration universelle des droits de l’Homme de 1948 est la base des réglementations actuelles. La réglementation évolue régulièrement et est renforcée par de nombreux textes dont le Pacte international de 1966 ou encore la Charte de l’environnement en 2004. En effet, l’évolution du travail et la mondialisation peuvent être la source d’une mise en danger des individus et d’un non-respect des droits de l’Homme.
Les préoccupations actuelles liées aux droits de l’Homme
L’ONU, lors du Conseil des droits de l’Homme de 2011, est parti du principe que les impacts et responsabilités, sur les individus, liées à leurs activités concernent toutes les entreprises. Les sujets principaux et actuels sont :
- la discrimination ;
- la parité Homme/femme ;
- les risques psychosociaux ;
- la santé et la sécurité ;
- la liberté d’expression ;
- le respect de la vie privée ;
- etc.
Les droits de l’Homme dans l’entreprise
La norme ISO 26000 détermine huit catégories d’actions qu’il est possible de mener dans l’entreprise afin de faire avancer les droits de l’Homme.
- Devoir de vigilance et veille des situations présentant un risque pour les droits de l’Homme
En premier lieu, l’entreprise a un devoir de vigilance. Ce devoir a pour objectif d’identifier, de prévenir et de traiter tout éventuel impact lié à ses activités. Ensuite, les entreprises multinationales, essentiellement, doivent veiller aux situations présentant un risque pour les droits de l’Homme. L’instabilité politique et les différents droits de chaque pays sont des situations potentiellement génératrices de manquements aux droits fondamentaux des hommes.
- Prévention de la complicité et obligation de remédier aux atteintes des droits de l’Homme
La prévention de la complicité et l’obligation de remédier aux atteintes des droits de l’Homme sont des domaines dans lesquels les entreprises peuvent agir. En effet, la rédaction puis le respect d’une charte éthique ou d’un règlement intérieur sont de nature à faciliter le respect des droits de l’Homme. Sur le plan international, la Cour européenne des droits de l’Homme est l’une des institutions que tout citoyen s’estimant lésé peut saisir.
- Discrimination et groupes vulnérables
La discrimination du fait de l’âge, du sexe, de l’orientation sexuelle, de la religion, du handicap ou encore de la couleur de peau est un point sur lequel une entreprise engagée dans une démarche RSE est tenue de veiller.
- Les droits civils et politiques – les droits économiques, sociaux et culturels
Les libertés d’expression, de réunion et de vie sont des domaines dans lesquels les droits doivent être respectés par l’entreprise. Il en va de même pour le droit à la santé, à l’éducation et à un travail bénéficiant de conditions justes et favorables. Un salaire minimum est également une mesure opportune afin de conférer aux individus un niveau de vie suffisamment élevé assurant sa santé physique et morale. Une entreprise, qui plus est engagée dans une démarche RSE, a pour devoir le respect des droits civils et politiques ainsi que des droits économiques, sociaux et culturels.
- Droits du travail
L’Organisation Internationale du Travail (OIT) a pour objectif de « faire avancer la justice sociale et de promouvoir le travail décent. A cette fin, elle a établi quatre droits fondamentaux du travail que sont l’élimination de la discrimination, l’élimination de toutes les formes de travail forcé, l’abolition du travail des enfants et la liberté d’association.
Loin d’être un outil de contrainte, ce deuxième pilier de la Responsabilité Sociétale des Entreprise est une opportunité pour remettre l’humain au cœur des processus et permettre aux entreprises d’envisager une compétitivité et un développement durables. Fortement impliqués dans cette démarche RSE, le groupe WEG et WEG France mettent en place des processus afin de répondre aux attentes de ce deuxième pilier que sont les droits de l’Homme.
Diversité et inclusion
La diversité et l’inclusion sont des aspects primordiaux du code éthique développé chez WEG. Les lignes directrices sont l’égalité entre les employés et le respect des différences. Aucune discrimination sur le lieu de travail, quelle qu’elle soit en raison de l’ethnie, de la couleur de peau, de la religion, de la culture, du sexe, des convictions politiques, etc, n’est admise.
WEG met en place de programmes, de projets et de pratiques valorisant la diversité. Ces politiques visent à renforcer et à encourager de plus en plus la diversité et l’inclusion dans l’entreprise. Elles sont également un moyen de renforcer la gestion du sujet et de rejeter tout type de préjugé et de discrimination.
Des managers formés pour limiter les préjugés et les discriminations
WEG a mis en place une formation dédiée aux managers afin de leur permettre d’appréhender la problématique liée à la discrimination et aux préjugés. Au terme de cette formation, les managers ont un rôle incitatif favorisant la synergie entre les différences présentes dans les équipes. Ils peuvent également plus facilement faire face aux complexités et aux adversités de l’entreprise dans les activités quotidiennes et prendre des décisions qui favorisent l’inclusion des personnes. En 2021, 72 managers ont été formés contre 13 managers en 2019.
Développement du leadership
WEG met en place des outils afin de développer le leadership et d’atteindre les objectifs stratégiques de l’entreprise dont l’engagement de sa main-d’œuvre. Ainsi un outil d’évaluation du potentiel permet d’identifier les collaborateurs susceptibles de prendre des postes de direction.
Par ailleurs, la semaine du leadership WEG est l’un des temps forts du programme de développement du leadership. Elle offre aux nouveaux leaders une immersion dans la culture WEG et souligne l’importance de leur rôle dans la gestion des collaborateurs. Également, un plan de relève a été élaboré afin d’identifier les potentiels pour les postes de superviseur, de gestionnaire et d’administrateur à moyen et long terme (jusqu’à 3 ans).
La responsabilité sociale
WEG a créé une politique qui aborde des sujets liés aux questions sociales et les droits de l’homme. Cette politique implique la société au travers des relations avec les collaborateurs et les parties prenantes. L’un des objectifs est de créer des opportunités de développement professionnel et personnel. WEG encourage également ses salariés à participer à des activités sociales, dans les secteurs géographiques où se situent l’activité du groupe, en mettant l’accent sur la santé et l’éducation.